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Livres Publiés

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Avatars II 

Gilles Gamet, héros d’Avatars, a été sauvé in extremis d’une mort certaine par l’auteur, sur la demande expresse des lecteurs. Ils ne voulaient pas voir mourir ce charmant garçon dont les meurtres étaient au fond une manie difficilement maîtrisable. Dans ces nouveaux avatars, entre îles Caïmans, Port-au-Prince, Paris et Venise, Gilles Gamet devient plus philosophe et romantique, même s’il ne peut se libérer tout à fait de cette manie qui le caractérise. Retrouvera-t-il la belle Chiara dont il est amoureux et lui pardonnera-t-elle d’avoir tenté de la noyer ?

Je tentais ma chance auprès de l’employée qui m’avait si aimablement reçu, expliquant que, la veille, j’avais par inadvertance oublié mon attaché-case dans le bureau du Président Golden. Pouvait-elle me laisser accéder quelques minutes pour que je récupère mon bien ? On me fit comprendre que pour une telle démarche il était nécessaire d’obtenir l’accord du Directeur Général. J’étais prié de l’attendre et je fus introduit dans une salle dont la moquette épaisse et les meubles design soulignaient l’opulence de l’établissement.

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L'enfance en bandoulière 

Des personnages attachants ou détestables, naïfs ou roublards, des victimes, des prédateurs, des innocents, des inconscients. Certains se croisent et auraient pu se rencontrer. D’autres se rejoignent pour un bref instant ou de longs échanges puis se perdent de vue.

Des parcours d’enfance marqués par la spontanéité, l’exubérance, l’insouciance mais aussi l’incompréhension et le désordre des sentiments qui structurent ou fragilisent l’adulte en devenir.

« Aujourd’hui une certitude s’impose à elle, presque à son insu… En se séparant de cette superbe bâtisse, elle espère que sa mémoire refermera enfin les dossiers trop lourds qui lui pèsent à nouveau. Mais elle n’est pas dupe de cet espoir. Où qu’elle aille, quoi qu’elle fasse, elle sait qu’elle portera toujours son enfance en bandoulière. »

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Des gens ordinaires pas ordinaires 

Émile, Vincent, Donatello, Tadzio, Alma, Johnny, Don César ou monsieur Lescot, voilà des personnages qui n'ont rien de héros et qui passent le plus souvent inaperçus. Jusqu'au jour où le destin les plonge dans une situation qui est tout sauf ordinaire, parfois même rocambolesque. . Leurs histoires sont drôles ou dramatiques ou émouvantes mais toujours surprenantes et l'auteur nous les raconte avec une verve tellement sympathique que l'on aimerait connaître ces "gens ordinaires pas ordinaires" !

Donatello venait de terminer son plat préféré lorsque son regard fut attiré par une tache rouge sur la nappe de coton jaune pâle. Une tache qui bougeait, qui se déformait. Bien vite, il réalisa qu'il s'agissait d'un reflet du soleil qui traversait son verre de Valpolicella et venait éclabousser la table. Il fronça les sourcils car la tache de lumière avait une forme bien particulière, la forme d'une tête. 

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Te garder en vie 

Te garder en vie est le récit d'un père qui s'est battu au-delà de l'imaginable pour sauver la vie de son fils de trois mois et demi. Condamné par un foie déficient, rapatrié en France malgré une administration rigide et restrictive, opéré au dessus de la Méditerranée par un incroyable médecin urgentiste, admis en toute urgence à l'hôpital Necker, et enfin, le 1ier janvier 2017, le professeur Chardot...

  Jamil ferme les yeux et lâche les mots, ceux accumulés depuis ce 23 décembre 2016. Il raconte l’appel téléphonique de Tunisie, sa femme « Viens vite. Il va mourir ! Quelques heures, quelques jours… »

Tout simplement.

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Positions 

Le poète Massoud Salari a tenté de sublimer ces tableaux, mêlant références intellectuelles et artistiques aux titres captivants de la collection Positions. Outre les thèmes et révélations chers à l'artiste, Salari puise dans ces poèmes la richesse culturelle des deux mondes que Kavoosi a déjà vécus, le français et l'iranien.

Je suis venu jusqu’à ton pays

pour adorer ta culture de vin

pour que tu en adores la mienne

en t’enivrant de mes poèmes

comme disait Baudelaire

pour le dialogue entre les civilisations

comme on dit chez moi

en respectant cependant

certains points aigus existant

dans nos civilisations respectives.

Je n’étais pas moins «civilisé» que toi.

Je t’aime,

Tout simplement.

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Samothrace 

Samothrace est un voyage passionnant au sein des mythes les plus anciens et en particulier ceux du panthéon grec. C’est aussi une promenade savante et pleine d’humour à travers les arts qui ont illustré ces mythes. Enfin, Samothrace est une réflexion personnelle sur le monde, sa violence, ses espérances, ses contradictions, dont les mythes et les religions sont la traduction fantasmée.

À Samothrace, j’ai vu la mer violette et les dauphins la traversant d’un bond, jaillissant souples et joyeux pour mieux redescendre dans les profondeurs. J’ai vu dans le regard vert des hommes la résignation à l’impermanence des choses. J’ai cru comprendre à travers la terreur sacrée de ces bois, de ces montagnes arides et de la mer infinie en quoi les intermédiaires divins pouvaient apaiser les angoisses des hommes. Autant que les hommes, les dieux sont bien là sur leur territoire.

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Plongée 

«Ainsi soient-elles»  était le contenu de trois petits carnets. Une voix d’enfance qui se racontait. La première version de Contre-Plongée, écrite en 2021, était une forme d’exorcisme. Des souvenirs qui remontaient comme des bulles et se posaient en vrac sur le papier. Et puis, l'entourage proche de l’auteure a voulu connaître l'autre côté de l'histoire. Et ce nouvel opus à deux faces, Plongée et Contre-plongée, est né. Deux parcours qui se croisent, s'aiment et se sauvent l ’un l'autre.

Mes jambes se plient. Mes bras se lèvent. Mon corps se tend, la tête légèrement rentrée. Juste un arc suspendu un instant entre ciel et eau... De l’eau. De l’eau partout. De l’eau dessus, dessous... Mon corps flotte, inerte, sans réaction, et pourtant je suis là. Les voix, les cris, les rires, montent à mes oreilles et disparaissent. Bouger, avancer, nager... Ma tête veut mais mon corps ne répond pas. Mes yeux s’accrochent à la berge qui monte et qui descend, là-bas, si loin. Mon souffle s’échappe, m’échappe. Je suis bien. Tout est calme, si calme...

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À Contrecœur 

Philippe Roche, alors jeune journaliste Franco-Australien, va découvrir au Cambodge un monde qui le fascine au moment même où le Général de Gaulle effectue une visite d’Etat et délivre son fameux discours de Phnom Penh. Entrainé par une violente passion amoureuse, et victime de forces qui le dépassent, il va vivre un drame déchirant au cœur des affrontements qui règnent dans le monde politique entourant le Prince. Il sauvera sa vie mais lui faudra-t-il trahir celle qu’il aime pour la préserver d’un secret trop lourd ?

« Ferme-la ! » dit-il sèchement. « Je pourrais te tuer très rapidement et personne n’entendrait rien. Alors, ferme-la et tiens-toi tranquille. » L’un des deux hommes était revenu. Rassimov lui dit quelques mots en russe et il vint se placer derrière moi. Je ressentis un choc violent à l’arrière du crâne, une vague impression de chute, et puis tout sombra dans le noir.

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Instantanés 

Après «Ecrits à voix haute» ce nouveau recueil des poèmes d’Azed Ized se décline en textes courts, chacun faisant naître l’émotion en quelques vers. Un ensemble brillant et profond qui, à la façon d’une mosaïque, dessine une image de notre monde.

Nos histoires 

Aujourd’hui ici

Demain ailleurs

Nous déjà partis

Elles demeurent

Transports 

Des solitudes

en réseau

s’envoient des cœurs

dans le wagon

rempli d’écrans

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Avatars 

Convoqué au CECOS, le centre de conservation des œufs et du sperme, Gilles Gamet n’ignore pas que ses parents ont eu recours à une fécondation artificielle. Ce qu’il découvre en revanche c’est que le donneur a laissé un testament au profit de ses descendants génétiques. Une bonne nouvelle assortie d’une moins bonne : il est loin d’être le seul héritier. Une situation qui va contraindre le héros à des actions peu conformes à la morale entre Paris, New-York, Venise et les îles Caïman.

La porte du docteur Bryon s’ouvrit. Surprise, le docteur était une doctoresse. La cinquantaine, plutôt bien, rien à dire. Elle m’invita à m’assoir en me jaugeant mentalement d’un bref regard par-dessus ses lunettes. Je l’observai pendant qu’elle sortait un dossier et qu’elle vérifiait qu’il s’agissait bien du mien. J’attendis, sentant que mon air indifférent la troublait. Elle aurait aimé plus de curiosité, faire son petit effet, mais je n’avais aucune envie de lui donner ce plaisir.

— Monsieur Gamet, attaqua-t-elle d’emblée, je suis chargée de vous communiquer une information vous concernant.

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Le rendez-vous manqué 

 

À la frontière entre condition humaine et haute montagne, théâtre de ce roman, Paul traverse son existence sous le poids, pesant parce qu’inconscient, d’un évènement avec son père. L’évènement est de courte durée mais influence de façon permanente son itinéraire et son choix le plus ultime jusqu’à la rencontre inopinée avec une marmotte…

 La nuit progresse au fil des minutes. Doucement, elle s’accroche aux dernières lueurs du jour. Déjà, le relief sculpté et précis des montagnes avoisinantes tend vers des volumes informes, des masses sombres. Paul remonte la fermeture éclair de son anorak. Il éprouve la désagréable sensation d’être entouré de géants. Depuis un moment, toutes les nacelles sont vides de leurs occupants à l’arrivée du premier tronçon. Il est seul. Un frisson grimpe, vertèbre après vertèbre, la colonne du jeune garçon. Il se met à taper la neige avec la rondelle de son bâton de ski. De plus en plus fort.

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Comment Proust peut gâcher votre vie

2021/2022 : deux années anniversaire : naissance et mort de Marcel Proust. Assez pour déclencher une avalanche de louanges, de témoignages de passion, un tsunami hagiographique dans lequel aucune ombre de critique ne s’est faufilée.

Il était temps de faire entendre une autre voix. Ce livre, fausse note dans le concert d’éloges, ambitionne d’attirer l’attention sur ce qui malgré tout résiste à l’enthousiasme à la lecture de la Recherche. Comme tant d’autres, l’auteur a été pris en otage, mais n’a pas pour autant renoncé à sa lucidité.

Quelques jours après avoir entrepris ce portrait à charge d'À la Recherche du temps perdu, je suis revenue pour la quatrième fois au début et me suis trouvée submergée d’émotion à voir que les personnages fréquentés au fil des pages se trouvaient déjà là en germe et que ces quelque trois mille pages avaient été écrites pour leur restituer une vie que l’auteur et donc le narrateur connaissaient dès le début, et que le fameux écheveau avait finalement une tête et une queue.

Peggy, Charlotte, Gus et les autres

Un prénom et un livre se croisent, pour une brève rencontre ou l’aventure d’une vie. Et voilà que naissent des histoires, légères ou pas, qui vagabondent dans des univers inattendus et des humeurs  parfois  aux  antipodes les unes des autres, insolites ou cocasses.

« Ah, sa voix… Il avait une voix de violoncelle ! C’est elle qui m’avait harponnée. Un touché de satin froissé, des notes chaudes et voluptueuses, une modulation tout en rondeur et, le summum, elle était ponctuée de quelques traces rocailleuses du pays béarnais.»

J'aurais aimé te dire

Sophie, dix-huit ans, vient de perdre ses parents. Vingt ans plus tard, la maladie fait son apparition. L’occasion pour Sophie d’écrire à son fils, Martin, et de lui narrer leur vie. À deux, et à trois avec la voix de Madeleine, leur voisine et grand-mère de substitution, la mémoire des années après-guerre, qui vient s’intercaler dans les lettres de Sophie. Des anecdotes, des questionnements, des joies, des désillusions. Deux femmes, deux générations, deux écoles de vie, Martin au centre et un drame qui s’immisce au présent. 

Tardives récoltes d'un Micmac illégitime

Deux enveloppes, contenant quelques objets, textes et petits livres transmis par un père disparu alors que l'auteur n'avait pas deux ans, sont le point de départ d'un récit dont la portée va bien au-delà de son aspect biographique. Se construire, en portant le poids d'une absence et celui d'une illégitimité connue mais longtemps passée sous silence dans la famille, longtemps restée secrète pour beaucoup, tel est le chemin que trace Gildas Labey. 

Cueilleurs de mémoire

Deux ados découvrent dans l’ordinateur de leur grand-mère décédée depuis peu, des textes qu’elle avait écrits au cours de sa vie. Ils décident de les partager avec toute leur famille, réunie lors des fêtes de fin d’année. Au-delà des histoires retrouvées, parents, enfants et cousins cueillent dans la mémoire de leur aïeule, bien plus que des souvenirs. 

Quelque chose dangereuse

Inspirée de faits réels et de personnages ayant existé, cette histoire est comme le puits dans lequel tombe Alice au pays des merveilles, les personnes et les événements de la réalité y ont lentement glissé et se retrouvent déformés, transformés par les circonvolutions de la fiction et par la puissance incantatoire du langage

Contre-plongée

Contre-plongée est un roman qui évoque avec sensibilité les premières années de la vie d’une femme, un parcours où soumission, puis rébellion l’amèneront à construire sa liberté en dépit d’un drame implacable

Plutôt que d’affronter ma peine, d’accepter ma tristesse, j’ai comblé le trou béant de leur disparition. En buvant. Comme un trou. Uniquement des grands crus. Ceux entreposés à la cave, que j’avais décidé de vider. Peu importait le millésime, mon objectif n’était pas de parfaire ma connaissance des Bourgogne, de les laisser maturer pour les déguster. Je voulais rester ivre. Cesser de gamberger. Ne plus avoir les idées claires. Lorsqu’elles l’étaient, je me noyais.

Combien de temps sont-ils restés, comme ça, dans le hall de cette gare ? Le ciel était maussade et, à ce moment de la journée, les voyageurs peu nombreux. Comme dans toutes les gares, on respirait tout banalement une poésie de l’attente, du provisoire et de la transition. Mais ils étaient plantés là, tous les quatre, pleurant, s’étreignant. À seulement les regarder, on ne pouvait dire s’ils se retrouvaient, ou bien s’ils se quittaient.

Dans les verres, l’anisette se trouble au contact des glaçons, les conversations s’étirent au fil des voix indolentes et feutrées, le crépuscule adoucit l’air, le souffle du vent s’assagit, la nonchalance s’impose. L’inaction est si délicieuse ! Ne plus s’étourdir dans le «faire», laisser le temps flâner et prendre toute la place. Accueillir benoîtement un véritable moment de quiétude dans un lieu qui semble avoir été conçu pour la paresse.

Il y a toujours eu en toi quelque chose qui excède et outrepasse. Désempare. Quelque chose. Ingouvernable. Irrémédiable. Quelque chose monstre. Quelque chose dangereuse.

La douche est froide, glacée ! Je suis assommée, abrutie dans du coton où tout me parvient irréel. Quatre août ? Où étions-nous le quatre août?

Le téléphone sonne sans arrêt. Personne ne répond. Il sonne encore. Je regarde sans comprendre. « Ils étaient ensemble quand c’est arrivé » balbutie ma sœur.

Ecrits à voix haute

«Un poème, ça ne s’écrit pas, ça se dit». Ce sont les premiers vers de ce recueil par lequel Aziz Azed nous entraine dans son univers et c’est bien la musique de cette voix qu’il faut entendre. Un chant qui nous prend et nous bouleverse.

Avec l'encre du pauvre

ou la salive

sur le dos du blasphème

Je suis l'autre toi-même

Je viens d'un autre pays

D'un autre monde

Regarde moi

C'est inscrit sur ma face

Je viens de ce soleil lointain

qui bronze ton corps

et brûle le mien

J'arrive

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Un quotidien extraordinaire

Autisme. Le mot ne figure pratiquement pas dans ce récit. Bien sûr les enfants de l’hôpital de jour Les Lierres sont différents, mais leurs formidables singularités en font les héros d’une histoire aussi émouvante que captivante. Un témoignage de leur enseignant qui, à travers les moments de frustration ou de grâce, ouvre une fenêtre inattendue sur l’enfance.

" D’habitude, ta main agrippe la mienne, parfois tes doigts entrelacent les miens. C’est comme une alliance contre l’extérieur, contre l’incertitude des minutes qui vont suivre. Nous parcourons ainsi le chemin qui mène à la classe."

Né en 1965, Christophe Fredaigue a partagé sa vie entre le métier d’instituteur et celui de musicien . Devenu enseignant spécialisé auprès d’un public souffrant de trouble du comportement, sa rencontre avec les enfants de l’hôpital de jour Les Lierres sera une véritable révélation. Elle dure depuis quinze ans.

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Elle voudrait des étoiles...

Magnifique roman dans lequel se mêlent humour et émotion. Blandine Bergeret compose avec talent, et un formidable sens de l’observation, un portrait de femme à la recherche d’elle-même.

Pour eux ou contre eux, j’ai abandonné le nid parce que j’étouffais de les décevoir, de ne pas coller à la parfaite, voire la plus-que-parfaite demoiselle, celle qu’ils avaient imaginée, projetée, ambitionnée. Un clone d’eux. Ils avaient en tête une voie toute tracée pour moi, celle d’une fille, puis d’une épouse et d’une mère discrète, rangée, dévouée. Celle que leur gendre avait espérée. Celle que je suis devenue. Au risque de m’oublier. Malgré moi, contre moi.

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Petite recherche du bonheur

Se retrouver chômeur alors qu’en même temps votre femme demande le divorce amène à se poser des questions existentielles… La recherche du bonheur est alors loin d’être un chemin sans embuches. Chronique acerbe, humoristique et savoureuse de ce parcours du combattant où se côtoient avocat, chasseur de tête, pôle emploi, agence immobilière, site de rencontre, rendez-vous improbables et invitations calamiteuses, Petite recherche du bonheur est un récit qui se déguste avec délectation.

" L’avocat est là pour vous expliquer comment vous allez gagner et ensuite pourquoi vous avez perdu. Car dans cette affaire dites-vous bien que vous allez perdre quelque chose, au minimum les honoraires. La position de chaque partie est assez simple : qu’êtes-vous prêt à lâcher ? Rien ! Que voulez-vous obtenir ? Tout ! C’est ce que l’on appelle des positons difficilement conciliables. Votre avocat s’étonne des prétentions de votre conjoint, notez ce point : un avocat est souvent étonné, il peut aussi être surpris, voire stupéfié, par ailleurs il n’est pas rare qu’il soit scandalisé, sidéré ou effaré."

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Rien n'est faux mais ce n'est pas la vérité

Laurence Depierre Nusse retrace un demi-siècle à travers la biographie émouvante de Marie et le destin tragique de Blanche.  Mais où se trouve la réalité d’une vie ? Y aurait-il en arrière-plan de ce récit une vérité qui nous échappe ? Serait-ce le troublant miroir de nos propres vies ?

Des mots d’encre et de suie implacables qui blessent, des petits, trop petits qui s’effacent, des énormes qui déforment, tirent en travers ma feuille, l’éclatent en copeaux dérisoires. Sauras-tu, disent-ils, nous poser sur les lignes de la page comme les hirondelles sages aux fils des chemins ?  Mots en eau, en aime, en aile. Des mots étoile, des mots terre, des mots pierre pour des femmes, pour des hommes, pour des guerres. 

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Émile

La GIM, Grand Informatique Mondiale règne sur un monde étrange dans lequel Gilles Muratet nous entraine à la suite de ses héros, Émile et Fang, sans oublier Kelly leur fille, ni Jules, à la fois serviteur et interface avec la GIM. De la Chine au Maroc en passant par les tribus indiennes d’Amérique du Nord, une formidable quête qui nous parle de l’évolution de notre monde.

Émile est né d’une relation sexuelle entre deux jeunes gens très romantiques et très amoureux, G. et L. Ils ont fait une demande auprès de l’Autorité d’Organisation de la Reproduction et ils ont obtenu un créneau de Copulation Fertile. Ils en ont abondamment profité jusqu’à ce que l’A.O.R. leur annonce que L. était enceinte, ce qui ne les conduisit pas à ralentir leurs ébats ; ils y avaient pris goût. Ce mode de production de nouveaux humains était vraiment désuet et peu utilisé, mais l’A.O.R. encourageait tous les moyens permettant de produire des nouveau-nés sains à un coût raisonnable.»

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Déambulations nocturnes

Poèmes illustrés: Entre enfermement, mélancolie, mais aussi légèreté, un univers métaphorique qui fait se croiser des êtres solitaires et torturés avec des divinités de la mythologie, un punk amoureux, Barbarella, et même Belphégor, chat facétieux...

Des échos de musiques, tantôt rock, tantôt douces, accompagnent ces Déambulations nocturnes.

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Balade dans les cercles du temps.

Alors que le temps a soudain pris une autre dimension, Sylvie Domercq nous entraine dans cette balade autour d’elle-même. Nous la suivons et ce sont nos émotions que nous croisons en chemin, au fil d’une écriture magnifique

" À l’ouest de mes rêveries vagabondes

Là où nos aventures turbulentes

Nous mènent à la recherche de bonnes ondes

Vers ces grands espaces qui me hantent

Je marcherai seul sans attache

Dans le terrain vague de mes nuits blanches

En fêtant ma renaissance

Je fumerai comme un vieil apache"

Ce matin il s’est passé une chose étrange, même pour moi. Je suis descendue préparer mon petit-déjeuner, mal réveillée, j’avais mal dormi. Accomplissant mécaniquement les gestes quotidiens, je me mis à regarder les minuscules fourmis qui ont élu domicile à la maison depuis quelques jours d’un œil différent. L’envie de les faire gicler du plan de travail d’un coup de torchon leste m’avait quittée. D’un coup j’ai suivi les pérégrinations des squatteuses lilliputiennes avec comme de l’empathie. 

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Disque dur.

Dans ce disque dur est venu s’inscrire cette suite de moments particuliers qui forment une mosaïque contrastée. Joies, sensualité, tristesse, révolte, rires, poésie, émerveillements, alternent avec bonheur et, par la magie d’une écriture superbe, nous entrainent dans nos propres souvenirs.

Le chant des autres

"Le Chant des Autres" est le troisième roman de Marie De Bei.  Professeur de lettres en France pendant trente ans, elle habite maintenant la région de Venise. Elle a précédemment écrit "Le libraire du Rialto" inspiré de la vie de son mari, ainsi que "Rabi’a, entre Ciel et Sable" qui évoque une figure majeure de la spiritualité soufie.

Un jour, bouder les évidences, haïr le bon goût, échapper à l’aimable. Une autre fois, intolérance à l’indigne et la laideur, à tout ce qui va de soi, n’absorber que le sucre. Refuser toute invitation à une propagande de beauté ou de laid. Oublier ceintures et bretelles.

Rien de sûr, rien de dur.  

Il y a chez l’étranger une légèreté inconnue des enracinés. Il est parti une fois, il peut partir de nouveau. Il n’appartient pas à ce lieu, il s’y prête. Alors on le regarde comme un oiseau qui a bien voulu choisir votre jardin, non comme le chien de la maison. La poésie de ce chœur vient d’eux, de ces êtres qui sont là avec la mémoire d’un ailleurs personnel et secret, qui se sont posés là, dans cette Italie du Nord, par hasard. Ici, ils n’ont aucune tombe à fleurir, aucun souvenir d’enfance et ils chantent pour les Italiens qui les accueillent.

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