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Positions 

Le poète Massoud Salari a tenté de sublimer ces tableaux, mêlant références intellectuelles et artistiques aux titres captivants de la collection Positions. Outre les thèmes et révélations chers à l'artiste, Salari puise dans ces poèmes la richesse culturelle des deux mondes que Kavoosi a déjà vécus, le français et l'iranien.

Je suis venu jusqu’à ton pays

pour adorer ta culture de vin

pour que tu en adores la mienne

en t’enivrant de mes poèmes

comme disait Baudelaire

pour le dialogue entre les civilisations

comme on dit chez moi

en respectant cependant

certains points aigus existant

dans nos civilisations respectives.

Je n’étais pas moins «civilisé» que toi.

Je t’aime,

Tout simplement.

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Samothrace 

Samothrace est un voyage passionnant au sein des mythes les plus anciens et en particulier ceux du panthéon grec. C’est aussi une promenade savante et pleine d’humour à travers les arts qui ont illustré ces mythes. Enfin, Samothrace est une réflexion personnelle sur le monde, sa violence, ses espérances, ses contradictions, dont les mythes et les religions sont la traduction fantasmée.

À Samothrace, j’ai vu la mer violette et les dauphins la traversant d’un bond, jaillissant souples et joyeux pour mieux redescendre dans les profondeurs. J’ai vu dans le regard vert des hommes la résignation à l’impermanence des choses. J’ai cru comprendre à travers la terreur sacrée de ces bois, de ces montagnes arides et de la mer infinie en quoi les intermédiaires divins pouvaient apaiser les angoisses des hommes. Autant que les hommes, les dieux sont bien là sur leur territoire.

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À Contrecœur 

Philippe Roche, alors jeune journaliste Franco-Australien, va découvrir au Cambodge un monde qui le fascine au moment même où le Général de Gaulle effectue une visite d’Etat et délivre son fameux discours de Phnom Penh. Entrainé par une violente passion amoureuse, et victime de forces qui le dépassent, il va vivre un drame déchirant au cœur des affrontements qui règnent dans le monde politique entourant le Prince. Il sauvera sa vie mais lui faudra-t-il trahir celle qu’il aime pour la préserver d’un secret trop lourd ?

« Ferme-la ! » dit-il sèchement. « Je pourrais te tuer très rapidement et personne n’entendrait rien. Alors, ferme-la et tiens-toi tranquille. » L’un des deux hommes était revenu. Rassimov lui dit quelques mots en russe et il vint se placer derrière moi. Je ressentis un choc violent à l’arrière du crâne, une vague impression de chute, et puis tout sombra dans le noir.

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Instantanés 

Après «Ecrits à voix haute» ce nouveau recueil des poèmes d’Azed Ized se décline en textes courts, chacun faisant naître l’émotion en quelques vers. Un ensemble brillant et profond qui, à la façon d’une mosaïque, dessine une image de notre monde.

Nos histoires 

Aujourd’hui ici

Demain ailleurs

Nous déjà partis

Elles demeurent

Transports 

Des solitudes

en réseau

s’envoient des cœurs

dans le wagon

rempli d’écrans

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Plongée 

«Ainsi soient-elles»  était le contenu de trois petits carnets. Une voix d’enfance qui se racontait. La première version de Contre-Plongée, écrite en 2021, était une forme d’exorcisme. Des souvenirs qui remontaient comme des bulles et se posaient en vrac sur le papier. Et puis, l'entourage proche de l’auteure a voulu connaître l'autre côté de l'histoire. Et ce nouvel opus à deux faces, Plongée et Contre-plongée, est né. Deux parcours qui se croisent, s'aiment et se sauvent l ’un l'autre.

Mes jambes se plient. Mes bras se lèvent. Mon corps se tend, la tête légèrement rentrée. Juste un arc suspendu un instant entre ciel et eau... De l’eau. De l’eau partout. De l’eau dessus, dessous... Mon corps flotte, inerte, sans réaction, et pourtant je suis là. Les voix, les cris, les rires, montent à mes oreilles et disparaissent. Bouger, avancer, nager... Ma tête veut mais mon corps ne répond pas. Mes yeux s’accrochent à la berge qui monte et qui descend, là-bas, si loin. Mon souffle s’échappe, m’échappe. Je suis bien. Tout est calme, si calme...

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Avatars 

Convoqué au CECOS, le centre de conservation des œufs et du sperme, Gilles Gamet n’ignore pas que ses parents ont eu recours à une fécondation artificielle. Ce qu’il découvre en revanche c’est que le donneur a laissé un testament au profit de ses descendants génétiques. Une bonne nouvelle assortie d’une moins bonne : il est loin d’être le seul héritier. Une situation qui va contraindre le héros à des actions peu conformes à la morale entre Paris, New-York, Venise et les îles Caïman.

La porte du docteur Bryon s’ouvrit. Surprise, le docteur était une doctoresse. La cinquantaine, plutôt bien, rien à dire. Elle m’invita à m’assoir en me jaugeant mentalement d’un bref regard par-dessus ses lunettes. Je l’observai pendant qu’elle sortait un dossier et qu’elle vérifiait qu’il s’agissait bien du mien. J’attendis, sentant que mon air indifférent la troublait. Elle aurait aimé plus de curiosité, faire son petit effet, mais je n’avais aucune envie de lui donner ce plaisir.

— Monsieur Gamet, attaqua-t-elle d’emblée, je suis chargée de vous communiquer une information vous concernant.

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